Aneho et le festival des divintés noires
Premier festival des divinités noires
La ville d’Aneho accueille les manifestations le 13 octobre prochain
Pendant trois jours les localités d’Aneho et de Glidji au Togo vont vibrer aux rythmes des danses, chants et incantations des couvents. Une manifestation, qui se situe dans le cadre de la première édition du festival des divinités noires. Initié par « Acofin », l’association pour la sauvegarde du patrimoine et des cultures traditionnelles d’Afrique, ce festival connaitra la participation d’une trentaine de couvents en provenance de cinq pays le long du Golfe de la Guinée.
Sessi T.
Restaurer le vodoun ! Un mot d’ordre de l’association « Acofin » à travers le festival des divinités noires. Réjouissance populaire ; chants traditionnels, danses rituelles, procession des adeptes des différentes divinités, conférence publique sur « le peuple Guin » sont autant de manifestations qui vont se dérouler du 13 au 15 octobre 2006 prochain à Anèho et Glidji dans la préfecture des lacs en république du Togo, dans le cadre de la toute première édition du festival des divinités noires. Il s’agit pour l’association de faire respecter la culture et la tradition africaine et assurer également sa transmission aux générations futures. L’association « Acofin » veut transmettre un héritage spirituel aux jeunes générations tout en les aidant à mieux vivre dans leur quotidien.
En initiant ce festival, les responsables de « acofin » entendent vénérer les divinités comme « Zangbéto », « Mami » ; « Mama colé », « akesse », « Agbozoumè » et bien d’autres. Selon les organisateurs du festival, la ville spirituelle de Ouidah sera à l’honneur avec une dizaine de couvents. A côté du Bénin, le Nigeria, le Ghana, et la Côte d’Ivoire seront présents au Togo. Au total, une trentaine de couvents avec plusieurs divinités seront à la fête de Aneho.
Evénement hautement médiatique, le festival sera couvert par des médias internationaux avec le gratin des animateurs vedettes. Une manière pour les promoteurs de faire partager au reste du monde la richesse de la culture et de la tradition africaine.