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Blog de Sessi

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6 avril 2010

Concert des finalistes koras au stade du 4 Août de Ouagadougou

Séance de rattrapage pour Ernest Adjovi

Le goût d’inachevé et les remous issus de la grande soirée de remise des trophées Kora de la musique africaine, qu’à connu les Ouagalais et les millions de téléspectateurs se sont dissipés. Le  concert gratuit du lundi 5 Avril 2010 au stade du 4 Août, surchauffé et plein comme un œuf a comblé les attentes avec la belle prestation  du groupe nigérian très attendu P Square. 

Sessi T, depuis Ouagadougou

Stade du 4 Août de la ville de Ouagadougou. Il est 19 heures GMT. Impressionnants dispositifs de sécurité : des gendarmes, aux sapeurs pompiers en passant par les CRS et les gros bras, rien n’est laissé au hasard. A la devanture du stade et aux alentours, les longues colonnes des motos rangées rivalisent de surface avec les fils des voitures sur les parkings. Personne ne veut se faire compter le concert. 

L’intérieur du stade, plein à craquer,  confirme les contacts de l’extérieur : la présence d’un monde fou. Les moyens logistiques mis en place sont à la hauteur de l’événement : un décor  surmonté par une tente métallique circulaire encadrée deux écrans plasma avec deux colonnes d’enceintes lanceurs. Pléiade de projecteurs. Des tonnes de décibels dans l’air. Fumée de théâtre. Tout l’arsenal est mis en place, avec une régie mobile de captation. Le show promis démarre, tout doucement avec les artistes finalistes des koras de la veille : Amity Méria du Burkina Faso, Paul G de l’Angola,  Black Diamond du Sénégal, le duo féminin Bright Phase du Cameroun, Dibi dobo du Bénin et enfin les très attendus jumeaux du groupe nigérian P Square. 

Solennité, standing ovation pour accueillir les vedettes sur la scène remplie de fumée de théâtre, les musiciens s’installent, les décibels montent et le stade surchauffé. Les artistes tant espérés apparaissent. Extase. Chanson et Chorégraphie de choc à la Michael Jackson, s’enchainent. Le public surchauffé et surexcité. Plus personne ne pouvait s’empêcher de danser, de bouger et de chanter durant le show d’une heure et demie assuré par P Square. « J’ai vécu un show époustouflant au point j’ai du mal à bien voir » confie Farida, une des 75 belles hôtesses de l’agence « Class A », habillées aux couleurs des Kora. Tout est mis en œuvre pour un concert réussi.

Sur la pelouse, non loin de la scène, c’est à un atelier d’apprentissage de danse qu’on assiste chez des couples. Le show est à son comble. Prise de photos entre groupes d’amis, chaîne de danse, des sursauts et bougeottes.  Le public ne s’est fait pas prié pour jouir de la prestation de ce groupe, classé meilleur du continent lors de la soirée des Koras la veille. Dans cette ambiance festive et éclatante, les forces de l’ordre, offrent aussi des spectacles de course poursuite des indélicats, qu’ils éconduisent hors du stade, pendant la descente des artistes de la scène pour un bain de foule vers les gradins.  

C’est  ce moment surchauffé, que le promoteur des Koras, Ernest Adjovi à choisi  pour annoncer que les Koras s’installent désormais à Ougadougou. «  Je veux être Burkinabè, car j’ai lu sur des affiches, qu’Être Burkinabè se mérite. Je crois que c’est tout un mérite pour le Burkina, qui vient d’accueillir les Koras de l’abriter pendant d’autres éditions encore, » a révélé le « gourou »  des Koras dont le rêve est de promouvoir l’excellence de l’Afrique dans l’intégration. La nuit des stars, promises pour la salle des Palais des Sports la veille,  s’est finalement produite en plein air sur le grand stade. 

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5 avril 2010

P Square grand vainqueur des Kora 2010 à Ouagadougou

 

11è Edition des Trophées Kora à Ougadougou

P Square, meilleur groupe du continent

PsquareSuite à plusieurs reports depuis 2006, la flamme de la grande soirée de célébration de l’excellence de la musique africaine a renaît ce dimanche 4 avril 2010 au Palais des sports de Ougadougou. Le grand vainqueur de cette soirée, classé meilleur artiste africain de l’année est le groupe P Square du Nigéria. Toutefois cette fête de la musique africaine a été marquée par l’absence de nombreux artistes, malgré le faste et le prestige de la logistique.

Sessi T, depuis Ougadougou

Décor prestigieux, dans un univers féérique. Feux d’artifice. Fumée de théâtre. Son et  lumières. La flamme d_cor_korades koras renaît. C’est aussi la magie des koras qui s’installe à Ouagadougou, désormais capitale de la culture en Afrique. En ouverture, une belle chorégraphie en hommage à  la pop star  Michael Jackson décédé en Août dernier. De son côté la chorégraphe Irène Tassembedo a proposé un autre ballet avec des enfants, habillés en noir et blanc et en toile de fonds l’interprétation de la chanson « we are the world » du légendaire Zombie. Une belle ouverture pour une renaissance de la fête de la musique africaine en présence du chef de l’Etat du Burkina Faso, du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, du ministre de la culture  du Ghana et plusieurs personnalités du monde diplomatique et des sponsors.

La belle fête des koras de ce dimanche a laissé un goût d’inachevé à plus d’un spectateur, à cause de l’absence remarquable de plusieurs artistes dont la vedette annoncée des Etats-Unis Akon. Toutefois, reconnait le promoteur : « Nous avions pris toutes les précautions. Nous avions signé et payé à temps le contrat à l’artiste, qui à la veille, nous demande d’affréter un avion spécial pour le transport de ses musiciens aux Etats-Unis, alors que lui-même se trouvait à Dakar ». De son côté, le ministre burkinabé de la Culture, Phillippe Sawagodo considère que le plus important reste la reprise de l’événement, qui n’a pas pu se tenir depuis bientôt quatre ans. « Il était tout à fait normal que ce retour puisse se faire. Et, je crois que le Burkina Faso la capitale de la culture africaine qui a toujours envie de pousser la roue pour l’excellence s’est impliqué, et c’est tout à fait normal ». indique-t-il.  Blaise Compaoré, président du Faso, considère que c’est son homologue ex président de l’Afrique du Sud, Son Excellence Nelson Mandela, qui lui a transmis le flambeau des koras après dix éditions en terre sud africaine. 

d_cor_g_n_ralLe vainqueur des vainqueurs annoncé de la catégorie « meilleur artiste du continent de l’année » est le groupe nigérian P Square. Il décroche la faramineuse cagnotte de Un million de Dollars américain, soit environs Cinq cents millions de francs cfa. Absent également à la soirée du 4 avril, le meilleur groupe 2010 de l’Afrique  est attendu le 5 Avril pour un concert gratuit au grand stade de la ville, par un vol spécial. C’est le cadeau du couple présidentiel au peuple burkinabè pendant la fête de Pâques.  

Dans cette catégorie, on retrouve trois autres finalistes : Black Diamond du Sénégal, Paul G de l’Angola et Amity Meria du Burkina Faso, qui empochent respectivement 100.000 dollars Us, 50.000 dollars Us et 25.000 dollars Us.

En dehors de cette catégorie, P Square est consacré aussi dans la catégorie Meilleur vidéo africain. Tandis que les trophées de la consécration de la carrière sont allés à la diva Césaria Evora du Cap vert et au vétéran Pierre Akendingué du Gabon. Plus qu’un défi de relance, la soirée des trophées kora de la musique africaine a honoré un engagement : celui de renouer avec ses 800 millions de téléspectateurs.

 

5 avril 2010

Palmarès 2010des Koras

Les trophées Kora de la musique africaine ont renoué avec le public, après quatre année d'hibernation. Ce dimanche soir du 4 avril 2010, date désormais historique dans la vie de cet événement continental et dans la vie de la capitale du Burkina Faso, l'excellence de la musique africaine a été célébrée, malgré quelques couacs dans la machine kora. A l'issue de soirée, voici le Palmarès 2010.

Meilleur Artiste du Continent de l’année : P Square du Nigéria

Meilleur vidéo Africain : P Square du Nigéria

Meilleur Espoir de la musique africaine : Becca du Ghana

Meilleur artiste ou groupe religieux : Noelie du Togo

Meilleur artiste ou groupe Hip Hop africain : Smokey du Burkina Faso

Meilleur artiste ou groupe traditionnel : Bassékou Kouyaté et Ngonie Ba du Mali

Meilleur artiste ou groupe Reggae : Shasha Marley du Ghana et King Wadada du Nigéria

Meilleur artiste Ragga : ChroniK 2H du Sénégal

Meilleur Arrangement : Valérie Kimani du Kenya

Meilleur artiste de la diaspora Caraïbe ou Europe : MC Malcriado de la France

Meilleur artiste de la diaspora Afrique ou Amérique : Alicia Keys des USA

Trophée de la Révélation de la Décennie : G Kila du Bénin

20 janvier 2010

1er Festival Sèkanami à Adjara

Du 20 au 27 février prochains, les musiques du monde et les cultures vivantes se donnent rendez-vous à Adjara. Cette commune du département de l’Ouémé sera le lieu de convergence des figures emblématiques de la musique africaine et mondiale. Ceci grâce à la première édition du festival international des musiques du monde et des cultures vivantes d’Adjara. "Il s’agit du festival Sèkanami nouvelle formule. Donc en réalité, la première édition fut lancée à Porto-Novo en 2005. Nous avons décidé de professionnaliser le mode de production du festival avec le défi d’en faire l’un des tous premiers festival de l’Afrique de l’Ouest", a précisé Simonet Biokou, Président du festival Sèkanami. Ce festival qui s’annonce majestueux et attrayant réunira des artistes tels que Jimi Hop et Serge Kodjovi du Togo, Rag Mama Rag de la Grande Bretagne, Teriba, Ashakata, César Dossou et le groupe Azangounon, Avohou, Wilfried Boni, Yehwé du Bénin, Xuewen Gao de la Chine, Mandé Blue Band du Mali, Gilbert Sigrist trio de la France… "En suggérant à Simonet Biokou de donner une nouvelle dimension au festival Sèkanmi, je n’espérais pas que le projet prendrait aussi vite une dimension internationale. En programmant le festival autour des musiques du mondes et des cultures vivantes, l’idée était de ne pas l’enfermer dans un style artistique ou musical mais de l’ouvrir à toutes les tendances artistiques contemporaines : montrer le lien entre patrimoine culturel, créativité et humanité propre à chaque artiste", a expliqué Pascal Defrance, Directeur du festival d’Adjara et du festival d’Afrique. Pour donner plus de précisions sur ce festival, les membres du comité d’organisation compte rencontre la presse culturelle ce jour à l’hôtel du port de Cotonou. Isaac YAYI
14 janvier 2010

Palmarès Quintessence 2010

Le film « l’Absence » de Mama Keita lauréat !

A l’issue de la délibération du jury de long métrage de la 8ème édition du Festival international de Film de Ouidah, dénommé « Quintessence », c’est le film intitulé « L’absence » du franco-guinéen Mama Keita qui a été lauréat. Le Festival s’est déroulé à Ouidah du 07 au 11 janvier 2010.

« Mama, Keita ! Tu es bon ! Mama, Keita ! Tu es bon ! ». C’est par ces cris de joie et de reconnaissance à la qualité de la réalisation du Film « l’Absence », que les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi, réuni dans le groupe dénommé « Club des étudiants amis de Quintessence » ont soutenu et applaudi le lauréat, Mama Keita. Sortie en 2007, le film « l’Absence » de Mama Keita dure 82 minutes. En résumé, c’est l’histoire, de Adama, jeune polytechnicien qui est revenu dans son pays natal, le Sénégal, après de brillantes études effectuées en France et une absence de plus de quinze ans. Il a été alarmé par un télégramme qui lui apprend la soudaine dégradation de l’état de santé da sa grand-mère. Mais le télégramme se révèle mensonger… Tout l’entourage croit au retour du fils prodige, mais Adama va décevoir leurs espoirs. Lauréat du meilleur scénario du Festival Panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco) 2009, le film « l’Absence » a gagné ainsi le prix « Python Royal », grand prix du Festival Quintessence. Le prix « Python Papou » du documentaire a été remporté par le film « Les Ombres » du réalisateur espagnol Oriols Canals. Le courts métrage « Il était une fois l’indépendance » du réalisateur malien Daouda Coulibaly et le long métrage « Un cargo pour l’Afrique » du réalisateur canadien Roger sont respectivement lauréats des prix « Python pygmée » et « Python à tête noire ». Les prix « Python à lèvres blanches » du meilleur vidéo home et « Python de children» du public ont été respectivement enlevés par le téléfilm intitulé « Mariage forcé » du réalisateur béninois Claude Balogoun, et le film « L’élu du vodoun » la réalisatrice l'allemande Bettina Ehrhardt. Le dernier prix « Python tapis » du meilleur film d'animation est revenu au film « Anna et Basil et le masque sacré» du réalisateur béninois Joseph Akligo. Dans son discours de clôture, le délégué général du Festival Quintessence, Jean Odoutan a remercié les partenaires, en priorité la France. Selon lui, le bilan de « Quintessence 2010 » est satisfaisant avec un enregistrement de 48200 spectateurs dans toutes les villes retenues notamment Ouidah, Cotonou, Porto-Novo et Parakou. Pour finir, il a précisé que le Centre Ouadada de Porto-Novo a battu le score des spectateurs.

Biographie de Mama Keita
Né le 06 août 1956, à Dakar (Sénégal). Nationalités française et guinéenne. Sa mère est vietnamienne, son père guinéen. Après des études de droit à l'Université de Paris-I, il devient scénariste. Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997. En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos. Son dernier film, Le fleuve, est né d'un projet originel de David Achkar. En 1998, David Achkar qui s'apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d'une leucémie. Il fait promettre à son ami Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l'Afrique de l'intérieur doit s'approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry. Le Fleuve, son long métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003. Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007. En 2009, il sort L'Absence sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il reçoit le prix du scénario.
Hector TOVIDOKOU

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27 décembre 2009

Grands Prix Afrique du Théâtre Francophone 2009

Ildevert Méda sacré Meilleur metteur en scène

Les rideaux sont tombés dans la nuit du 19 Décembre 2009 sur la soirée de récompense des professionnels du théâtre du continent africain au Palais Honmè du Roi Toffa de Porto-Novo en République du Bénin. Seize lauréats ont été primés parmi lesquels le zoom reste cette édition sur le lauréat de la catégorie « Meilleur metteur en scène ». C’était en présence des membres du jury International, des nominés, des autorités politiques et du public.

« Le lauréat de la catégorie meilleur metteur en scène est : Ildevert Méda du Burkina Faso ». Une phrase empreinte de solennité, prononcée par un membre du jury a entrainé une grande ovation du public. Sur la scène pointe le grand trône sur lequel le lauréat devrait être sacré « roi de la mise en scène » en Afrique francophone pour l’année 2009. Des louanges et pas de danses liées à ce rituel des palais royaux accueillent le lauréat, qui est dirigé vers le trône. Ovation du public. L’officiant exécute les gestes d’intronisation : trois tentatives d’assise sur le trône, port de pagne, de chapeau, et remise de la recarde, puis du trophée. Autant d’attributs et d’apparats de roi, qui confèrent désormais à Ildevert Méda, le titre de meilleur metteur en scène de l’Afrique francophone 2009. Tout se passe dans une scénographie analogue à une cour royale. D’ailleurs, les promoteurs ont choisi la cour d’audience du Palais pour la soirée de distinction.

A la suite de Méda, 13 autres lauréats ont vécu cette solennité d’intronisation dans leur catégorie respective. Ainsi le trophée du Meilleur promoteur culturel est allé au promoteur du  festival International du Théâtre du Gabon (Fithega), et celui de la Meilleure comédienne est revenu à madame Sanogo Diarra du Mali. De leurs côtés la compagnie  Cresas de la côte d’ivoire  et Ernest Guy Kaho du Bénin ont respectivement décroché la palme du Meilleur décor et du Meilleur comédien. Avec enchantement le public découvre le sacre de leur compagnie de fou-rire sur la marche des Grands Prix Afrique du Théâtre Francophone : la compagnie Sèmako, qui arrache le trophée du Meilleur humoriste. Pendant ce temps, la prestigieuse distinction du Meilleur spectacle de recherche est allée au « Théâtre Evasion » du Burkina Faso dans la pièce « le tigre » et celle du Meilleur Théâtre de sensibilisation est revenue à Samafou Diguilou du Tchad. La compagnie « Rubil Africa » de la République Démocratique du Congo s’accapare du prix du Meilleur théâtre populaire. Les organes de presse tels que Nana Fm  et LCF du Togo et Canal 3 du Bénin ont reçu les Prix « Meilleur Média » pour l’ensemble de leur effort dans la promotion de la culture dans leur grille de programme.

Dans cette foulée de récompense, deux prix spéciaux ont été attribué par le Jury et les membres du Comité d’organisation. Il s’agit du Prix « Meilleur homme de théâtre Francophone de la Diaspora » décerné à Koulsy Lamko du Tchad et celui de « Meilleur Homme de Théâtre de l’Année de l’Espace Francophone » attribué à Philippe Ducros du Canada. Dans ce palmarès le Jury a adressé des mentions spéciales pour des nominés. Dès lors Koubidina Alanda du Togo a reçu une mention spéciale d’encouragement dans la catégorie « Meilleur metteur en scène ». La structure « Akayazwe » du Burundi ne s’est pas privée d’une mention spéciale pour la pertinence de son travail. Le Jury a fait aussi une mention spéciale pour le potentiel qu’on manifesté : Ahogbédji Rachelle du Bénin et Wegang Nicaise  du Cameroun dans la catégorie « Meilleure comédienne ». C’est le cas également pour Sangaré Michel, qui est gratifié d’une mention spéciale pour la pertinence des propos sur le métier de comédien.

Même si aucun prix n’est décerné dans la catégorie « meilleur Auteur », le jury a fait une mention spéciale pour l’application, les efforts dans la construction de son univers à Wegang Nicaise du Cameroun.
Par ailleurs, un hommage mérité a été rendu au Dramaturge Burkinabé Jean Pierre Guingané, ainsi qu’une reconnaissance spéciale à la première troupe théâtrale de Porto-Novo, « Towakonou » du regretté Baba Yabo représentée par Mister Okéké.

A cette soirée, on notait la présence de plusieurs autorités politico-administratives de la ville de Porto-Novo dont la première adjointe au maire, madame Collète Houéto, le Secrétaire Général du Ministère de la Culture, Eric Totah, représentant le ministre de la culture et quelques notables de la ville. Parmi la vingtaine des délégations étrangères des nominés, figuraient le secrétaire général du ministère gabonais de la culture, le directeur du théâtre national du Gabon, Sidiki Bakaba, Directeur du Palais de la Culture d’Abidjan, de Emile Lansman, éditeur et membre de la Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF), Alougbine Dine, comédien, Directeur de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin, Ousmane Alédji, Directeur de Artisttik Bénin et membre de la CITF et bien d’autres. « Ce fut une très belle soirée » s’est exclamé la première adjointe au maire de Porto-Novo.

Sessi TONOUKUIN

27 décembre 2009

Renaissance des Trophées Kora 2010

L’irréversible pas franchi le 20 Décembre dernier à Abidjan

Faire renaître la grande messe de célébration de l’excellence sur le continent. Tel est l’objectif du promoteur des Kora Ernest Adjovi. Après dix ans de célébration en Afrique du Sud, il jette son dévolu sur l’Afrique de l’Ouest où Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, accueillera la grande soirée de distinction le dimanche 04 Avril 2010. Mais en prélude à la soirée, une prestigieuse cérémonie de lancement s’est déroulée le dimanche 20 décembre 2009 dernier à  Ivoire Golf hôtel d’Abidjan. Une cérémonie, rehaussée par la présence des premiers ministres Guillaume Soro de la Côte d’Ivoire et Tertus Zongo du Burkina Faso. Un bon départ pour les Kora en signe de consolidation des relations de Paix et d’amitié entre les deux pays.

Le grand show de l’excellence de la musique africaine aura lieu le 4 avril 2010 au Palais des Sports de Ouagadougou avec un concert hommage à Michael Jackson le lendemain. C’est l’essentiel de l’information rendue public le dimanche 20 Décembre 2009 dernier par  les promoteurs des trophées Kora de la musique africaine à Abidjan, lors de la « Nuits des stars Kora ». Ce fut aussi l’occasion pour les organisateurs, les autorités ivoiriennes et burkinabé de présenter officiellement le contexte et la justification des Kora 2010. En effet, les trophées « kora » renaissent selon son promoteur de leur cendre en Côte d’ivoire comme le phénix. « Monsieur le premier Ministre de la Côte d’Ivoire, les Kora renaissent de leur cendre grâce aux efforts inlassables, obstinés que vous n’avez cessé de déployer pour que cette soirée de lancement soit une réalité » a laissé entendre Monsieur Ernest Adjovi dans son discours.

L’objectif de cette cérémonie est aussi d’attirer l’attention de la communauté internationale, des bailleurs de fonds et des partenaires techniques et financiers sur l’événement. Il s’agira, par ailleurs de créer une passerelle de synergie d’action, capable de faire des Kora un événement mémorable. Cette édition spéciale de renaissance, après dix éditions successives éclatantes en Afrique du Sud, est placée sous le signe de la paix et de l’amitié entre les peuples ivoiriens et burkinabé. C’est d’ailleurs l’une des raisons  de la cérémonie de lancement d’Abidjan où le premier ministre Ivoirien Guillaume Soro a remis solennellement et symboliquement un trophée kora au premier ministre Burkinabé Tertus Zongo. Moment de grande émotion en somme. « En définitive, Les KORA nous offrent une véritable opportunité de louer les liens de fraternité et d’amitié entre burkinabé et ivoiriens, » a déclaré Guillaume Soro dans son allocution, tout en reconnaissant que les liens de fraternité entre les deux pays remontent bien loin dans l’histoire.

La soirée de lancement a permis également aux promoteurs et organisateurs de clarifier le déroulement des phases pratiques du concours. Puisque des candidatures sont en instance depuis 2008. Aujourd’hui selon certains critères de sélection aux KORA AWARDS, la plus part des albums en compétition se trouvent dépassés. A ce titre l’organisation a procédé à l’actualisation des candidatures en  y insérant de nouveaux artistes pour le compte de l’année 2009. C’est ainsi que 16 artistes et groupes nominés par un jury s’ajouteront aux premiers de chacun des 24 pays en compétition. Au total  40 artistes répartis en 4 groupes iront à la conquête des trophées.

Selon les promoteurs,  chaque artiste passera dans des émissions spéciales pour faire l’objet d’un vote par SMS. Après les quatre émissions qui seront diffusées par toutes les télévisions nationales partenaires de CFI les samedis 6, 13, 20 et 27 février 2010, le comité d’organisation annoncera le nom des 20 demi-finalistes le 12 mars 2010. Une autre phase de vote sera alors ouverte et s’achèvera le samedi 3 avril 2010 à 23h59 pour élire les quatre finalistes.  En outre, les nouvelles règles exigent la présence des 20 demi-finalistes à la soirée de Gala, où ils feront une compétition live avec l’instrument de leur titre de compétition. Dès lors le public présent dans la salle, ainsi que les téléspectateurs à travers le continent disposeront d’une heure de vote pour l’élection de l’artiste du continent.

Après avoir reçu l’onction et la bénédiction des politiques en Afrique de l’Ouest, Ernest Adjovi, en ne demandant pas l’aumône se tourne vers les opérateurs économiques en ces termes : « Maintenant, nous nous tournons vers les opérateurs économiques présent ici, dans la salle et présents là bas ou ailleurs pour qu’ils adhèrent au challenge en nous aidant à relever le défi de ne pas faire honte à la côte d’ivoire, à ne pas faire honte au Burkina Faso, à ne pas faire honte à l’Afrique de l’Ouest, à ne pas faire honte à l’autre Afrique qui hier, était si fière des KORA produits en Afrique du Sud. » Un gage d’une belle soirée de promotion de l’excellence et de l’Afrique qui gagne en perspective alors.

Sessi TONOUKUIN

13 décembre 2009

Ouagadougou accueille les trophées kora en avril 2010

La prestigieuse cérémonie de récompense des meilleurs artistes musiciens du continent dénommée KORA-Awards aIMG_9773_REDUITE enfin trouvé un site digne de ce nom pour la prochaine édition. Celle-ci aura lieu le 4 Avril 2010 et c’est le Palais des sports de Ouaga 2000 qui va abriter l’évènement qui est placé sous le signe de l’amitié entre les peuples ivoirien et burkinabé. Ce grand évènement sera précédé par une soirée spéciale de lancement à Abidjan, le 20 décembre prochain à l’Ivoire Golf Club à la Riviera sous le haut patronage des MM. Guillaume SORO et Tertius ZONGO, premiers ministres respectifs de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.  La nouvelle a été rendue officielle en présence de monsieur Fillipe SAWADOGO, ministre de la culture, du tourisme et de la communication, porte-parole du gouvernement burkinabé et monsieur Sidiki KONATE, ministre du tourisme et de l’artisanat de la Côte d’Ivoire. Le Président Exécutif des KORA-Awards, qui était  aux côtés des deux ministres pour la circonstance, n’a pas pu cacher sa joie de voir renaître son évènement.

A.A
C’est désormais officiel, l’édition prochaine des KORA-AWARDS aura lieu le 4 Avril 2010, jour de pâques,  à Ouagadougou au Palais des sports de Ouaga 2000. L’évènement est fortement soutenu au sommet par les Présidents Blaise COMPAORE du Burkina Faso et Laurent GBAGBO de la Côte d’Ivoire qui ont décidé de placer l’évènement sous la bannière de la paix et de l’amitié retrouvées entre les peuples ivoirien et burkinabé.

Dans son allocution, le premier responsable de l’organisation de cet évènement d’envergure n’a pas manqué de rendre hommage aux deux présidents qui par leur soutien permettent aux KORA-AWARDS de repartir d’un bon pied.                    « Honnêtement, les mots me manquent pour exprimer ma joie de voir renaître  de ses cendres comme un phœnix, les KORA-AWARDS ». Il s’est dit fier que l’édition prochaine soit placée sous le signe de la paix et de l’amitié retrouvée entre les deux peuples et à confié aux journalistes qu’il se sentait écœuré, de voir souvent sur les écrans internationaux des scènes de violence, de guerre, de maladies, de famine provenant de notre continent. Il dit avoir hâte de montrer au monde entier, « l’image d’une Afrique qui gagne ».  Il a ajouté qu’il était particulièrement heureux de voir que les KORA-Awards s’organiseront à Ouagadougou qui vient d’être sacrée cette année, première capitale  culturelle africaine.

Il faut noter que cette ville, en plus d’être depuis plus de 40 ans, la capitale du cinéma africain, a réussi en l’espace de quelques décennies, à devenir successivement la capitale de l’artisanat africain à travers le SIAO, la capitale de la danse à travers « Dialogue de corps », la capitale du théâtre, du HIP-HOP et bien d’autres disciplines artistiques à travers différents  festivals. Elle est depuis quelques années, l’une des capitales diplomatiques de l’Afrique au regard des différentes médiations réussies par le président Blaise COMPAORE. C’est ladite ville qui a d’ailleurs porté bonheur au peuple ivoirien après les échecs enregistrés à Marcousis et Accra, … quand la Côte d’Ivoire tentait vainement de résoudre sa crise politique.

M. ADJOVI, souligne à ce propos, que « organiser les KORA-Awards Awards à Ouagadougou est l’une des meilleures choses qui pouvaient arriver ». 
La machine organisationnelle est déjà mise en branle et c’est de la capitale ivoirienne, Abidjan, que les hostilités de cette aventure vont commencer à travers une soirée « glamour » dénommé « la nuit des stars KORA». Cette soirée de lancement des KORA-Awards 2010 aura lieu le 20 décembre prochain à l’Ivoire Golf hôtel à la Riviera. Elle sera patronnée par les premiers ministres ivoirien et burkinabé et connaîtra la participation d’artistes de renom des deux pays et de l’Afrique.   

                               
L’organisation conjointe des KORA- Awards par les deux pays est un acte louable et rappelle l’organisation de la coupe du monde de football de 2002 pour rapprocher le Japon et la Corée qui ont eu des frictions dans leur histoire commune.
Vivement que le rêve des KORA-Awards 2010 soit une réalité pour que ces deux pays puissent à l’unisson, gratifier les 700 millions de téléspectateurs estimés par CNN, d’une cérémonie inoubliable. En tout cas, le Président exécutif espère pouvoir compter sur les sponsors et les mécènes des deux pays, des multinationales ainsi que sur la collaboration des uns et des autres pour faire de cette édition, un franc succès. « Je promets aux téléspectateurs et mélomanes ivoiriens et burkinabés, à ceux de l’Afrique et du monde, un spectacle inédit, digne de la signature KORA-Awards ».

Rendez-vous est donc pris le 20 décembre 2009 à Abidjan et le 4 Avril 2010 à Ouagadougou, pour entendre et voir la magie de l’organisation des KORA-Awards et surtout pour montrer ce que l’Afrique toute entière a de meilleur à vendre au monde.

29 novembre 2009

Chorégraphie: l'association "Walo" explore l'univers de la danse de création sur site

Danser dans n’importe quel espace. Exigu, étroit en hauteur ou en profondeur tout espace est exploitable et adapté à la souplesse du corps des danseurs de la compagnie de danse « Walo » à  l’issue des 15 jours de formation dans le cadre de la coopération entre cette structure et la coopération néerlandaise. Une cérémonie de restitution a eu lieu le samedi 28 Novembre dernier au siège du Fitheb, ex-ciné vog en présence des personnalités dont l’ambassadeur des Pays-Bas et  le secrétaire général du ministère de la culture.

Sessi T.

« Je suis ému par ce que je viens de voir ici ce soir ». C’est par ces mots que Son Excellence Wouter Plomp exprimait sa satisfaction à la suite du spectacle de restitution de la formation en danse de création, organisée par l’association « Walo » en partenariat avec la Fondation « Le Grand Cru » de la Hollande. Une formation conduite par Erick Kaiel et axée fondamentalement sur la danse de création sur site. Souplesse du corps, improvisation, portée, adaptation du corps à tout espace sont autant de composantes étudiées par la vingtaine de stagiaires de la compagnie.

Le spectacle de restitution a eu lieu au ciné vog. Tous les espaces de ce hall sont exploités pièce par pièce. Couloirs, marches d’escaliers, rampes, échelles, tout est mis à contribution pour offrir le beau spectacle de souplesse du corps en ondulation et en portée.   Émotion et  questionnement traversent l’esprit des spectateurs. « Vous nous aviez faire peur » s’exclamait une  spectatrice d’un certain âge. La création et l’improvisation en marche. Combinaison de plusieurs techniques de danse de création, qui a permis aux danseurs d’offrir à la fois des tableaux de chorégraphies riches en mise en scène, en danses traditionnelles. Envolée, élan dans le vide, mouvements cadencés des mains et des pieds. C’est de la danse associée à la gymnastique pour un parfait équilibre corporel. Il s’agit de la maîtrise du corps et sa mise en scène dans l’espace. Une technique basée sur la portée et l’improvisation.

Le samedi 28 novembre 2009 marquait en effet la fin de cette formation démarrée le 16 Novembre 2009 plutôt. Occasion pour l’organisation de remettre officiellement les attestations aux stagiaires venus de diverses régions du Bénin. Satisfaction et félicitations sont les mots qui circulent sur toutes les lèvres des officiels présents. Rachelle Agbossou, danseuse professionnelle et directrice de la compagnie de danse n’a pas manqué de mots pour qualifier le talent de son écurie. Elle est convaincue que seule la formation continue permettra de promouvoir la danse de création au Bénin. C’est d’ailleurs, pourquoi, Richmir Totah, Président de l’association a expliqué que plusieurs projets de formation et  d’échange en vue de la création d’un spectacle sont en préparation avec des compagnies de danse au Mali. Il a aussi sollicité une continuité de l’appui de l’ambassade des Pays-Bas près le Bénin pour la suite du parcours. Le secrétaire général du ministère de la Culture a embouché la même trompette, tout a rassurant à la compagnie « walo » le soutien de son institution.

22 novembre 2009

Conférence inaugurale du RACAF-Bénin

La nécessaire contribution des agents culturels pour redynamiser le secteur culturel en Afrique

Réunis au sein du Réseau des Administrateurs, conseillers et agents culturels d’Afrique (Racaf), la cinquantaine des professionnels techniques de la culture du continent s’est donné rendez-vous le samedi 21 Novembre 2009 dernier à la salle de conférence de « Chant d’oiseaux » pour une conférence inaugurale de la section du Bénin et du Togo. 

Sessi T.

Plus on est ensemble on est fort. C’est ce que les anciens administrateurs sortis du Centre régional d’action culturelle (Crac) de l’Institut culturel africain et malgache (Icam) ont démontré samedi dernier à la salle de conférence du « Chant d’oiseaux » lors de la conférence inaugurale de la section béninoise du Racaf. A cette rencontre une forte délégation de la section du Togo a été représentée. Les travaux de cette conférence ont tourné autour de quatre communications majeures, qui rendent compte de la corrélation entre la culture et le développement en Afrique. Des éminences grises ont été sollicitées à la réflexion : le professeur Albert Ekué s’est attelé sur la « renaissance culturelle comme un défi à la décadence historique de l’Afrique », tandis que  le togolais, spécialiste du tourisme, Michel Kossi Wowui a démontré l’intrinsèque lien entre la culture, le patrimoine et le tourisme.

« Le rôle des médias dans le développement culturel » a constitué la trame de l’intervention de Michel Ayikoué, ancien directeur de l’office de Radiodiffusion du Bénin. Le sociologue béninois, de son côté  s’est attardé sur la nécessité de la prise en compte de la culture dans tout processus de développement, thème central de la conférence inaugurale du Racaf Bénin, présidé par Samuel Ahokpa, ancien directeur du Bureau béninois du droit d’auteur. « Diplomatie culturelle et le développement en Afrique » a trouvé aussi une place de choix dans les discussions des membres du Racaf sous la houlette de l’administrateur du Crac, Simon Komlanvi Agbenouvor.

Administrateurs, conseillers ou agents culturels, les membres du racaf sont présents dans huit pays sur le continent : Bénin, Burkina Faso, Congo, Niger, Togo Gabon, Guinée et Centrafrique. Ils ont pour vocation de « susciter au niveau des décideurs politiques la fibre sensible, qui doit donner à la culture ses lettres de noblesse et lui permettre de jouer son rôle dans le processus de développement ». C’est pourquoi, les membres du Racaf estiment que la culture ne se limite pas au spectacle vivant. « La coordination des systèmes de gestion de la culture ne se fait pas qu’au ministère de la culture » a martelé Samuel Ahokpa. Pour lui chaque ministère sensible doit avoir en son sein un desk culture pour administrer la « dose culture » à toute prise de décision et dans les projets de développement.

La mise en place du Racaf reste toutefois, aux yeux des participants à cette conférence, une nécessité en vue de « susciter et de mobiliser toutes les énergies, pour mener des réflexions prospectives, dépassant le seul cadre de la théorie et donc conduisant nécessairement à la prise en compte de réalités quotidiennes vécues, relayées dans toutes les politiques de développement ».

C’est pourquoi, le professeur Albert Ekué a rappelé l’histoire culturel de l’Afrique à travers une décadence historique des actions menées jusque-là par les dirigeants et leaders d’opinion. Que son devenus les plan d’action de Lagos de 1980 à 2000, qui aujourd’hui sont remplacés par le Nepad, interroge-t-il ? Prenant appui sur le colloque de Moronvia de février 1979, sur « les perspectives du développement de l’Afrique à l’horizon 2000 », il établit que « l’Afrique est pleine de paradoxes ». Puisque, souligne le conférencier, le continent à d’énormes richesses naturelles, mais ne sait pas les utiliser pour son développement. Plus optimiste, il entrevoit néanmoins une « nouvelle vision pour l’Afrique » à partir de la maîtrise et de la prise en compte de toute la dimension de la culture africaine. Une exigence récurrente au niveau les diverses contributions à la conférence dont, celle du socio-anthropologue Albert Tingbé Azalou retient l’attention. Il recommande une culture du développement, qui doit « imprimer un esprit d’entreprise et d’émulation, ainsi que des rapports collectifs de synergie favorables à des actions d’amélioration progressive et durable de la vie d’une communauté ». Il  conclut en invitant les membres du Racaf, les décideurs et chercheurs à faire revivre la culture pour plus de promotion, à partir de la reconstitution du patrimoine national. Toute chose, qui fait appel à des recherches et des investissements à garantir par les pouvoirs publics. Le Racaf doit alors jouer le rôle de métronome et d’harmonisation dans cette orchestration.

Le bureau du Racaf Bénin

Samuel Ahokpa, Président

Anne Marie Odoundro Hounnougan, Secrétaire Générale

Solange Agbayahoun Soumanou, Trésorière Générale

Moro Abel Kakpogjo Aissi, Responsable à l’organisation et à l’information

Eloïse Dedegbé Zouhon, Responsable de programmes

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